Le spectacle des enfants de la rue est inacceptable. Une analyse superficielle du problème situe les responsabilités à tous les niveaux de gestion. D'abord, la famille qui, pressée par la crise et les effects de la conjoncture, banalise leurs instructions. Ensuite, les pouvoirs publics qui, n'intéressés que par les performances des stratégies de conservation d'un pouvoir plus ou moins démocratique, s'en occupe qu'accessoirement. Après, les institutions internationales qui, sous le prétexte d'une action mondiale, capitalisent sur les expériences de terrain et réagissent faiblement ou tardivement. Parfois jamais. Et enfin, les organisations non-gouvernementales, occupées à faire du "fund-raising" un peu partout. Rien de plus. L'important, c'est de "transférer le centre de gravité des affaires sociopolitiques, des minorités intellectuelles aux grandes masses qui recèlent les véritables forces de production et de développement. Bonne continuation...